ptitbiscuit

Chauffe ton four PAPATISSIER !

Jeudi 6 décembre 2012 à 11:13

  

 


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Et il n'y a qu'elle. Elle seule réussit à apaiser mes tourments l'espace d'un instant.

Puis tant pis si j'en crève.

Car ses bras autour de moi, c'est tellement tout, tellement doux, tellement fou, mieux qu'une armée de père noël, mieux qu'être l'heureux gagnant d'euromillion.. Dans ces bras je suis tellement fragile, et pourtant elle me protège.

Elle est la lumière au bout du tunnel, le soleil dans ma vie si sombre. 

Probablement qu'elle ne le réalise pas,  bien sur elle sent mon amour, mais sait-elle que je lui donnerais tout? Que je meurs de son absence.. 

L'arrêt maladie, c'est long parfois, alors je pense le jour et la nuit, j'essaye de me retrouver, j'ai perdu mon sourire, une fois de plus. Le retrouverais-je un jour? J'ose espérer que oui, et pourtant je n'y crois plus vraiment.


Je me sens comme une petite femme au foyer, je nourris mes poissons rouges, range l'appartement, prépare quelques petits plats, et puis je dors. Oui souvent je dors.


J'ai froid quand elle n'est pas là, je guette ses allers et venus, je la cherche sans cesse, je sens presque son parfum à des kilomètres.

Ses yeux, je ne vois plus qu'eux, des yeux si purs, si authentiques. Je me noie dans son regard, et quand elle me prend tout contre elle, je voudrais mourir tellement je l'aime.


Je ne l'explique pas, peut-être est-elle la maman que je n'ai jamais eu? Peut-être guérit-elle les blessures de mon enfance? Je ne sais pas, je ne sais plus.

Est- ce qu'un jour on s'en sort vraiment? 


Il paraîtrait que je suis forte, et pleine de ressources, c'est drôle ça. 

Quand les gens parlent de moi, je ne me reconnais pas, je crois entendre parler d'une autre, qui semble sympathique, drôle, souriante, et intéressante. J'aurais presque envie de la connaître. Où trouve-t-il cette Camille là? 

Me connaissent-ils mieux que je ne me connais moi-même? 


Parfois je me sens si seule, pourtant mes amis sont réellement présents. C'est terrible de ne pas savoir saisir les mains tendues, de reculer sans cesse devant les regards bienveillants. Qu'importe leur amour, je ne vois qu'Elle. 


Dites moi qu'un jour on guérit..


"Moi aussi j'ai peur Anna, tout le temps j'ai peur..
La vérité c'est qu'à ton âge j'ai découvert moi aussi que les mots étaient des traitres, des voleurs…"

Lundi 17 janvier 2011 à 18:44


 http://ptitbiscuit.cowblog.fr/images/Lereve1161-copie-1.jpg Je suis assise en tailleur sur mon lit, et j'écris.

J'écris par envie, par chagrin, mais surtout par ennui. 

Oui ma vie m'ennuie, libre à moi pourtant de la rendre plus vive, plus jolie, plus imprévisible.

J'aime ces jours où je saute dans les trains presque au hasard;

Rien n'égale cette adrénaline que me procure ces week-end de dernière minute.

Les sacs sur l'épaule, nos regards inquiets quand les retards s'accumulent, sa main dans la mienne,
et mon sourire quand j'aperçois notre train entrer en gare.



Mais la vie n'est pas faite que de voyages, d'aventures, et de découvertes. 

Ma vie en tout cas ne l'est pas. 


J'espère trop des gens, je leur donne tout, mon amour, mon temps, ma vie parfois. 

Je suis du genre passionnée, alors quand j'aime, ça finit toujours par des journées dans le noir à pleurer parce que je suis trop conne d'avoir encore foncé tête baissée. 

J'ai 20 ans, et j'y crois encore.

Quand est ce que ça s'arrêtera? 



Faudrait que je grandisse, que j'arrête de rêver à ces foyers où les gens se réunissent près d'un feu de cheminée, où tout le monde s'aime vraiment, où chacun profite du présent.

J'arrive à saturation, j'ai les yeux rougis à force de me torturer, et le coeur en vrac. 

A quoi ça sert tout ça? Quel est ce monde dans lequel on vit? 

 

Et sourire encore, pour donner l'illusion, que tout va bien, oui que tout va bien.


Dimanche 16 janvier 2011 à 23:19

 

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Me lever aux aurores et être la seule éveillée, profiter du silence, boire mon café en feuilletant un journal, courir dans la nuit les cheveux encore humides, sauter dans ma voiture avec cette impression d'être toujours en retard, me confondre dans la masse, rejoindre tous ces gens qui partent travailler, râler un peu, et arriver finalement trop tôt. 


J'aime cette vie là parfois, mais ces moments durent rarement.

Il m'arrive de croire que l'avenir ne sera pas toujours si froid, si noir, si difficile

Actuellement ce n'est pas le cas, j'ai peur de tout, de ce que je fais, de ce que je dis, des gens;
le monde entier me fait peur.

J'essaye de me comprendre, j'aimerais savoir pourquoi j'attache tant d'importances à leurs jugements.  Chaque jour je me répète qu'après tout peu m'importe que l'on m'aime ou me déteste, mais pourtant je guette les sourires sur chaque visage, l'approbation dans les regards. Est ce pour me rassurer? 


J'attends quelque chose; oui, mais quoi

C'est fatiguant de toujours se chercher, de se questionner sans cesse, et si un jour enfin on vivait? 


Dimanche 2 janvier 2011 à 16:33

 
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La routine me fatigue; je suis usée par mon train-train quotidien.

Ici le soleil ne se lève plus, les journées passent et se ressemblent, les gens, la vie, tout me parait si noir.
Je m'épuise à poursuivre des rêves que je ne réaliserais probablement jamais.
Je cours après le temps qui passe, et regrette chaque seconde déjà écoulée.
Et ces foutues personnes auxquelles je m'attache, que je harcèle jour et nuit, moi qui pour elle ne suis rien. Je souffre d'espérer tant d'elles - d'elle.
Et si tout s'arrêtait? Serait-ce plus facile?
Pour moi sans aucun doute; pour les autres peut être moins. Je pense sans cesse à eux pour m'empêcher d'y songer.

L'avenir m'apparait plus sombre, j'ai perdu foi en tant d'amis, je ne crois plus rien ni personne. Tout est prétexte à douter, chaque geste, chaque parole, tout n'est que mensonge. M'aimer est désormais devenu un véritable combat.

Et je me perds encore, pardon, mes mots partent en tout sens, je suis pleine de mille tourments, et à la fois, étrangement, je me sens vide, terriblement vide. Je n'étais pas préparée au pire.


 
 
 

Lundi 27 décembre 2010 à 23:11

 

J'ai toujours été inintéressante, l'âge n'arrange probablement rien. Rire au détriment des autres, c'est plutôt facile.
Mais intéresser les autres pour soi, c'est une chose dont je suis incapable.
Je n'aime pas exister en écrasant les autres, du moins je n'aime plus ça. 
Qui suis-je? Et que suis-je capable d'apporter aux autres? Que puis-je leur offrir? 
Suis-je uniquement capable de détruire mon entourage?
Rabaisser, encore, et encore.
Est ce parce que je manque tant de confiance en moi, que j'éprouve chaque fois le besoin de tout briser autour de moi?
Ma vie, les gens, rien ne me résiste jamais.
Peut-on changer? Par où commencer lorsque tout est à refaire? 

Et je recommence; encore. A croire que rien ne m'arrêtera jamais. Je sais pourtant la souffrance que me cause leur absence. Je croyais avoir assez pleuré et suffisamment regretté pour cette fois ne plus m'impliquer dans ce sombre chemin? 
Mais c'est corps et âme que je me jette à nouveau dans la bataille. Le coeur mille fois déchiré mais toujours prêt à recommencer.
J'aime cette euphorie qui succède à ces trop rares moments; peu importe les blessures, qu'importe les larmes, les doutes, l'attente et les questions, je replonge une nouvelle fois. 


Je m'inquiète lorsque j'écris. Chaque fois que j'ai pris ma plume, j'ai toujours souffert.
Un jour l'écriture deviendra ma phobie, je le sais. Je rangerais mes crayons au placard, je brulerais mes cents cahiers et je trouverais une nouvelle façon d'apaiser mon chagrin. 
Je soulagerais mon coeur en recommençant à avaler des petites pilules qui orneront mes rêves de nuages multicolores.
Et j'imagine qu'enfin tout sera plus joli. Croyez moi, j'en sourie déjà.


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